Sur mandat de l’Union patronale suisse, Sotomo a étudié l’attitude des travailleurs en Suisse face à la flexibilité dans le monde du travail. Les résultats montrent que beaucoup souhaitent plus de flexibilité. Plus de la moitié des employés dont la profession permet en principe des horaires de travail flexibles souhaitent des modèles de travail plus souple que les horaires variables. Actuellement, seul un tiers travaille dans un tel modèle flexible.
L’étude se penche également sur les effets de la flexibilité : Les personnes ayant des horaires de travail flexibles ressentent plus souvent le mélange travail/loisirs que celles ayant des ho- raires de travail fixes. Toutefois, seule une petite partie d’entre elles le perçoit comme une contrainte. Dans l’ensemble, les personnes ayant des horaires de travail flexibles font même moins souvent état de contraintes liées au mélange travail/loisirs que les personnes ayant des horaires de travail fixes.
Le souhait d’une plus grande flexibilité ne concerne pas seulement les heures de travail, mais aussi le lieu de travail. Actuellement, 60 pour cent des employés ont la possibilité de travailler à distance, mais 76 pour cent souhaiteraient pouvoir le faire.